Festival Jazz à Vienne 2016

par Yome NetSan @ 28 juillet 2016

Début juillet a été marqué par l'édition 2016 de Jazz à Vienne que j'attendais depuis Noël dernier où j'avais reçu l'abonnement 7 soirées. Contrairement à mes comptes rendus de 2013, j'ai préféré, cette année, faire un seul ((très) long) article ponctué de (mauvaises) photos.

Dès mon arrivée, j'ai repris mes marques en retrouvant les mêmes habitués (mention spéciale à l'homme à la casquette qui gère tout dans la file d'attente abonnés comme s'il était chez lui), l'attente au soleil, la bière pas terrible et la course à la bonne place. Pourtant, quelques changements ont été opérés sur le festival et montrent une certaine réduction de budget : le beau programme précédemment offert aux abonnés (7€ dans la boutique) n'a pas été édité cette année et a été remplacé par un simple poster arborant les affiches des années passées en petit format, le fond de la scène n'est plus décoré par le visuel de l'affiche justement mais par quelques écrans et de simples spots. Il y a aussi beaucoup moins de caméras pour capter les concerts et certaines d'entre-elles restent fixent, sans caméraman derrière.

 

Mardi 28 Juin : Ibrahim Maalouf

Cette première soirée est aussi celle que j'attendais le plus. Dès la sortie des deux albums d'Ibrahim Maalouf en septembre (Kalthoum et Red & Black Light), j'ai espéré une double soirée à Vienne et je n'ai pas été déçu. Pas de chaises dans la fosse ce soir, ce qui m'étonne un peu pour la première partie mais qui prendra tout son sens vu le monde et le rythme de la seconde.  

 

Ibrahim Maalouf : Kalthoum

Le premier concert de la soirée est acoustique avec un style jazz oriental qui groove bien. Ibrahim Maalouf joue l'intégralité de son album hommage à Oum Kalthoum, transcription jazz de l'œuvre Alf Leila Wa Leila (Les Milles et une Nuit). On peut lui reprocher parfois de trop parler mais j'ai beaucoup aimé qu'il explique au préalable comment se déroulait un concert de la chanteuse égyptienne : Introduction et ouverture par l'orchestre sans la chanteuse (le trompettiste joue au niveau du groupe), arrivée d'Oum Kalthoum (Ibrahim s'avance devant la scène), répétition du refrain de 3/4 minutes à la fin de chaque mouvement, etc. Pour illustrer cette idée du refrain, il invite, en le présentant avec beaucoup d'humour, Samir Homsi, un chanteur et joueur de Oud sirien à l'interprété en version originale. Ce dernier reviendra en fin de concert pour jouer un morceau de Feirouz, la grande chanteuse libanaise, avec Ibrahim Maalouf au tambourin. Si vous en avez la curiosité, vous pouvez écouter l'intégralité d'un enregistrement de Alf Laila Wa Leila par Oum Kalthoum sur Youtube.

Refrain d'Alf Leila Wa Leila (par Samir Homsi en solo)
Introduction
Ouverture I
Ouverture II
Mouvement I
Mouvement II
Mouvement III
Explication
Mouvement IV
Chanson de Feirouz (avec Samir Homsi, Ibrahim au tambourin et chant)

Ibrahim Maalouf (tp), Frank Woeste (p), Mark Turner (s), Scott Colley (cb), Clarence Penn (dms)

 

Ibrahim Maalouf : Red & Black Light

Changement de groupe et de registre pour ce troisième concert de la journée pour Ibrahim Maalouf sur la scène du théâtre antique. En effet, il a déjà joué dans la matinée pour et avec des enfants d'écoles de la région un set basé sur les morceaux jazz-rock de Red & Black Light et accompagné par la Maîtrise de Radio France, un chœur d'enfant figurant déjà sur l'album.

Le trompettiste passe ici pas mal de temps aux claviers (électronique ou piano à queue). L'ambiance est totalement différente et c'est cette versatilité que j'aime chez lui. Il nous fait danser et chanter, il court d'un bout à l'autre de la scène... La Maîtrise de Radio France revient pour nous éblouir sur deux autres morceaux. A minuit dix, il nous dit qu'ils devaient s'arrêter à minuit mais qu'ils ont encore envie d'en jouer une. Il ajoute qu'après ces deux concerts, celui du matin et la route pour un autre concert le lendemain soir (au Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes, finalement annulé à cause des orages), il n'était pas sensé venir faire des dédicaces mais que, finalement, il avait "trop envie de continuer à kiffer cette soirée" avec nous. A une heure du matin, il était encore là à discuter et signer des disques à tour de bras. Infatigable.

Elephant's Tooth
Escape
Improbable
Nomad Slang
Red & Black Light
Essentielles
True Story ?
Qabou ?
Run The World (Girls) ?
Goodnight Kiss ?
Free Spirit

Ya ha la

Ibrahim Maalouf (tp, k), François Delporte (g), Eric Legnini (k),Stéphane Galland (dms), Frank Woeste (k), Antoine Guillemette (bg), Yann Martin (tp), Martin Saccardy (tp), Youenn le Cam (tp) et la Maîtrise de Radio France dirigée par Sofi Jeannin

Article sur CultureBox : http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/jazz-blues/jazz-a-vienne-ibrahim-maalouf-embarque-le-public-dans-un-long-voyage-musical-242157

 

 

Mercredi 29 Juin

La soirée avait été annoncée comme orageuse, avec risques de grêle, mais bien que la pluie nous ait rejoint dès le début du premier concert, elle est restée peu intensive et par intermittence jusqu'à la fin.

 

Autour de Chet Baker

Je dois avouer que je ne connaissais pas Chet Baker, chanteur et trompettiste, avant ce jour-là. Ce projet d'hommage est dans la même veine et initié par les mêmes personnes que Autour de Nina (avec Sophie Hunger et Youn Sun Nah). L'ambiance est feutrée, avec un canapé et une table basse permettant aux nombreux chanteurs, chanteuses et trompettistes se relayant sur scène de siroter un verre de vin entre les chansons. Voix et trompettes en or, rythmes complexes (avec notamment Cyril Atef, le percussionniste de -M-), je ne peux pas comparer avec l'original mais j'ai passé un très bon moment. Il y avait du beau monde aussi avec, parmi ceux que je connaissais, Piers Faccini, José James, Camelia Jordana, Erik Truffaz, Hugh Coltman et Yael Naim (ces deux derniers revenant sur cette même scène la semaine suivante, cf. ci-dessous). Je n'ai reconnu que deux chansons : Nature Boy par l'interprétation de Jennifer Hartswick et I Get Along par celle de Diana Krall. Seul petite remarque : aucune présentation du projet ni des interprètes.

Monologue (Ricardo Del Fra)
Duo (Ricardo Del Fra et Stéphane Belmondo)
Let's get lost (Piers Faccini et Stéphane Belmondo)
Nature Boy (José James et Airelle Besson)
The thrill is gone (Camelia Jordana et Erik Truffaz)
Moon and Sand (Sandra Nkaké, Yael Naïm et Erik Truffaz)
??? (Hugh Coltman et Stéphane Belmondo)
Monologue (Ricardo del Fra)
My Funny Valentine (Yael Naïm et Stéphane Belmondo)
Time after Time (José James et Erik Truffaz)
I Get Along (Camelia Jordana, Bojan Z et Luca Aquino)
Taste Of Honey (Piers Faccini et Luca Aquino)

Piers Faccini (g, voc), José James, Sandra Nkaké, Camelia Jordana, Yael Naim, Hugh Coltman (voc), Erik Truffaz, Airelle Besson, Stéphane Belmondo, Luca Aquino (tp), Bojan Z (p), Cyril Atef (dms), Christophe Minck (b), Pierre-François Dufour (dms, vlc), Quatuor à cordes, Clément Ducol (dir)

Article sur CultureBox : http://culturebox.francetvinfo.fr/jazz-a-vienne/l-esprit-de-chet-baker-flotte-sur-jazz-a-vienne-242223

 

Erik Truffaz Quartet featuring Oxmo Puccino

Changement radical d'ambiance à nouveau avec le quartet électrique d'Erik Truffaz. Le groupe est excellent, avec un batteur tellement rapide que la musique sonnait presque électro, drum'n'bass. Impression renforcée par les claviers et les effets sur la trompette. Le rappeur Oxmo Puccino, toujours présenté comme "poète", a rejoint le groupe pour quatre morceaux avec sa voix calme et posée. Alors que l'on entendait les orages gronder depuis le début de la soirée, une coupure d'électricité a rendu la scène muette pendant une seconde mais a eu raison du micro de la trompette d'Erik Truffaz. Le groupe ne s'est pas démonté et est parti dans un jam guidé par le batteur, le temps que le son revienne pour le trompettiste.

Kudu
Fat City
Pacheco (coupure d'électricité et panne de micro)
365 (avec Oxmo Puccino)
Le complément du verbe (avec Oxmo Puccino)
The Walk of The Grand Turtle
Yuri's Choice

Doni, Doni (avec Oxmo Puccino)
Tic Toc (avec Oxmo Puccino)

Erik Truffaz (t), Marcello Giuliani (b), Arthur Hnatek (dms), Benoît Corboz (p), Oxmo Puccino (voc)

Article sur CultureBox : http://culturebox.francetvinfo.fr/jazz-a-vienne/erik-truffaz-et-oxmo-puccino-deux-poetes-a-jazz-a-vienne-242273

 

 

 

Dimanche 3 Juillet

Pas de concert payant en ce dimanche à Vienne. Mais nous avons profité du beau temps pour venir y faire une balade en famille en commençant par la vue depuis la Chapelle Notre Dame de la Salette, au-dessus du théâtre antique.

Puis, après un petit tour à la scène de Cybèle, nous avons profité du défilé dans les rues de la ville. 

 

 

 

Mardi 5 Juillet

Hugh Coltman

Je n'avais pas entendu parler de Hugh Coltman avant de découvrir le programme. Malgré un passé de bluesman, il joue un jazz assez classique, sans grande surprise mise à part une reprise de Nature Boy qu'il avait déjà interprété ici même lors de l'hommage à Chet Baker la semaine précédente. Ça bouge un peu, c'est sympathique, mais sans grande originalité.

 

Hugh Coltman (voc), Thomas Naim (g), Gael Rakotondrabe (p), Christophe Mink (b), Raphael Chassin (dms)

 

Diana Krall

C'était la seconde fois que je voyais Diana Krall sur la scène de Jazz à Vienne (la première était en 2008, après un Avishai Cohen époustouflant) et j'ai eu la même impression : c'est froid. Un peu comme Hugh Coltman, c'est un jazz propre, maîtrisé, bien réglé avec des improvisations contenus pour chaque musicien. D'ailleurs, dès le premier morceau, I Love Being Here With You, tout le monde prend son petit solo, y compris le batteur, comme si c'était la fin du set. Diana Krall joue rarement du piano en même temps qu'elle chante et se tourne d'ailleurs vers le public à ces moments là. C'est cool, ça swing, on passe un bon moment, mais ce n'est pas révolutionnaire.

 

Diana Krall (p, voc), Anthony Wilson (g), Karriem Riggins (dms), Robert Hurst (b)

Article sur CultureBox : http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/jazz-blues/jazz-a-vienne-hugh-coltman-et-diana-krall-sur-les-voix-de-la-seduction-242569

 

 

Jeudi 7 Juillet

Scofield / Mehldau / Guiliana

Je connais John Scofield de par ses interactions avec Medeski; Martin & Wood et Gov't Mule et je l'ai déjà vu ici même en 2011. Le trio qu'il forme avec Brad Melhdau aux claviers et Mark Guiliana à la batterie est détonant. John joue aussi de la basse dans cette configuration et là aussi, on frise la drum'bass par moment. Le tout est très original.

Wake up (Brad)
Pop Ho (John)
It was what it was (Brad)
Scofield's scale (Brad)
Love the most (John)
Moro jungle ? (John)

John Scofield (g, bg), Brad Mehldau (k), Mark Guiliana (dms) 

 

John Mclaughlin & The 4th Dimension

J'avais un souvenir un peu mou du concert de John Mclaughlin au théâtre antique en 2008 mais ce ne fût pas le cas cette fois-ci. Entouré d'un bassiste qui joue avec des gants, d'un batteur qui chante des parties rythmiques en introduction et d'un pianiste qui est autant à l'aise derrière la seconde batterie, ce show était bien mouvementé ! La scène parait dépouillée en arrivant mais c'est pour permettre à John de se déplacer d'un bout à l'autre tout en jouant de manière précise et mélodieuse.

Pendant que l'équipe de France marquait 2 buts à l'Allemagne en demi-finale de l'euro, ici aussi c'était 2-0 pour les John...

Guitar love (?) 
Little miss Valley (?) 
(?) "vous devriez reconnaître sinon c'est que vous êtes trop jeune ou trop vieux"
Black city
Lonbre (?) Hommage à Paco de Lucía, guitariste flamenco
Kiki (?)
(?)
(?)
(?)

Encore
(?)

John McLaughlin (g), Garry Husband (k, perc), Etienne Mbappe (bg), Ranjit Barot (perc)

Article sur CultureBox : http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/jazz-blues/jazz-a-vienne-john-mclaughlin-et-son-jazz-rock-joyeux-et-colore-242699

 

 

Vendredi 8 Juillet

Imelda May

Encore une très bonne découverte avec Imelda May, chanteuse irlandaise dont la musique oscille entre rock, blues, rockabilly et jazz (un peu). Elle bouge bien, elle est pétillante, elle saute partout et a une voix belle et forte. Marrant comme son look sur scène ce soir-là est à mille lieux de toutes les photos d'elle que j'ai vu, y compris dans les annonces et programmes du festival.

 

Imelda May (voc), Al Gare (bg), Steve Rushton (dms), Dave Priseman (tp, g), ??? (g)

 

Article sur CultureBox : http://culturebox.francetvinfo.fr/jazz-a-vienne/jazz-a-vienne-imelda-may-en-sexy-queen-rockabilly-bluegrass-et-gospel-242837

 

Beth Hart

Je ne connaissais pas non plus Beth Hart mais j'étais resté scotché devant les quelques vidéos vues après l'annonce du programme du festival (notamment celle-ci et celle-là). Entre sa voix surpuissante et sa présence scénique enivrante, sa prestation ne peut pas laisser indifférent. Qu'elle soit seule à la guitare, au piano ou avec le gros son de son groupe (deux guitares, basse et batterie), on prend une claque à chaque chanson. J'en suis encore estomaqué, notamment par sa reprise de For My Friend de Bill Withers.

 

Beth Hart (voc), Jon Nichols (guitar), PJ Barth (guitar), Bob Marinelli (bass) & Bill Ransom (drums).

Article sur CultureBox : http://culturebox.francetvinfo.fr/jazz-a-vienne/jazz-a-vienne-beth-hart-l-epoustouflante-nouvelle-pearl-du-blues-rock-242841

 

 

Samedi 9 Juillet

Cette soirée était très spéciale car j'emmenais mon fils à un concert pour la première fois ! Il avait eu l'air d'aimer la vue du théâtre antique le dimanche précédent ainsi que les petits bouts de concerts entendu ce jour-là et à la fête de la musique.
Mais cette fois, c'était le grand soir, avec un programme chargé de trois concerts de chanteuses (il aime les voix féminines) plutôt sympathique et a priori sans grandes plages d'improvisations.

Après s'être installé sur les gradins en pierre avec coussins et tapis de gym, nous avons mangé nos sandwichs et frites en essayant de se protéger du soleil. Puis, je l'ai emmené faire une balade tout en haut du théâtre pour profiter à nouveau de la superbe vue sur la scène, la ville et le Rhône. Puis, nous avons visité les coursives creusées dans la pierre sous les gradins. Il y faisait frais et il n'y avait personne, l'idéal pour se dégourdir un peu les jambes. En redescendant, nous avons croisé Yael Naim en pleine interview dans les escaliers. Elle a, par la suite, rejoint à la foule lors du premier concert.

 

Esperanza Spalding : Emily's D+Evolution

J'avais entendu parler en bien d'Esperanza Spalding mais je n'avais entendu que ses interventions lors du concert de l'International Jazz Day 2016 à la Maison Blanche.

Surpris par la présence d'une étagère pleine de livres sur scène, j'ai été encore plus impatient quand le directeur du festival a annoncé une performance mêlant musique, danse et théâtre.

Dès l'entrée sur scène de la chanteuse, engoncée dans une énorme robe, on a senti qu'il allait se passer quelque chose d'inhabituel. Il n'y avait là qu'un batteur, un guitariste et trois choristes (devant la bibliothèque). En se retournant, la robe s'est transformé en une sorte de volcan de la base duquel Esperanza Spalding est ressorti avec pantalon, t-shirt et lunettes blanches, une couronne faite de composants électroniques sur la tête. Elle a saisi sa basse comme s'il s'agissait d'Excalibur (elle tient d'ailleurs toute seule à sa ceinture, comme en lévitation) et nous voilà partis pour, en effet, un mélange étonnant de théâtre, danse et musique. L'histoire raconte l'éducation forcée et la rébellion d'Emily, le personnage interprété par la bassiste.

Le côté théâtral et la musique ont bien plus à mon fils et j'ai acheté l'album quelques jours plus tard. Une chose est sûre, c'est la prestation la plus surprenante que j'ai vu depuis des années.

Article sur CultureBox : http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/soul-funk/jazz-a-vienne-la-psychedelique-esperanza-spalding-et-le-peps-d-ibeyi-242851

 

Ibeyi

La scène déjà assez peu remplie a été entièrement vidée pour l'arrivée d'Ibeyi, à l'exception d'une estrade comportant percussions et claviers. Les deux sœurs jumelles sont seules sur scène et la maîtrise avec une aisance impressionnante face à un théâtre antique plein.

Leur musique est rythmée, presque électro (il y a des samples et la batterie est électronique), leurs voix sont harmonieuse, même quand elles s'approchent du rap. A elles seules, elles arrivent à faire chanter et danser tout le public... et même mon fils ! Mais quand elles nous ont demandé "Vous voulez chantez ?", lui s'est levé et a crié : "NOOOOON !!!"

Naomi Diaz (perc corp, cajon, voc, sampler), Lisa-Kaïndé Diaz (p, v)

 

Yael Naim

Troisième concert de la soirée. Il est 23h30, pour mon fils il commence à se faire tard et s'allonge sur le tapis de gym avec l'oreiller gonflable. Il ne verra pas le second morceau de Yael Naim.

J'ai été surpris par sa voix. Ne connaissant que le tube New Soul, qui a clôturé le show, je ne m'attendais pas à une telle puissance et présence sur scène. Le groupe est solide et les chœurs parfaits. Parmi les surprises du set, il y a eu une reprise très original du Toxic de Britney Spears et un morceau avec les sœurs d'Ibeyi.

Une bien belle soirée qui s'est terminé à 1 heure du matin au McDo avec un café pour moi et un croque-monsieur pour mon fils, son premier casse-dalle de bringue !

Yael Naim (voc, p, g, glockenspiel), David Donatien (dms, pad, bg, p), Daniel Romeo (bg), Chœurs : Juliette Serrad, Julie Gomel, Christelle Lassort et Nathalie Réaux

Article sur CultureBox : http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/jazz-blues/jazz-a-vienne-l-elegant-concert-de-yael-naim-plus-epanouie-que-jamais-242881

 

 

 

Lundi 11 Juillet

Dernière soirée de festival pour ma part et, sûrement histoire de rendre la chose plus facile, elle fût à nouveau humide. Cette fois, nous avons eu droit à de la bonne grosse pluie mais, heureusement, pas de grêle comme annoncé. J'étais installé sur le fameux banc situé à l'arrière de la fosse, bien à l'abri dans le poncho que j'avais acheté en 2011, suite à un concert de... Chick Corea !

 

Gregory Porter

C'est la superbe voix de Gregory Porter qui nous a accompagnés sous la pluie de ce début de soirée. Le concert a mélangé jazz et soul avec un groupe est très bon, surtout le saxophoniste et le bassiste qui n'hésite pas à placer des riffs de Frankenstein et Smoke on the Water dans un solo.

Holding on
On my way to Harlem
Take me to the alley
Don't Lose Your Steam
In Fashion
Liquid Spirit
Hey Laura
Lonesome Lover >
Hit The Road Jack >
Lonesome Lover
Illusion
Musical Genocide (bass solo avec extraits de Frankenstein et Smoke on the Water) >
Papa Was a Rolling Stone >
Musical Genocide

Gregory Porter (voc), Chip Crawford (p, k), Jahmal Nichols (Bg), Emanuel Harrold (dms), Tivon Pennicott (s, tp)

 

Chick Corea : 75th Birthday Celebration

A croire que Chick Corea attire un peu la pluie. En trois fois que je le vois sur cette scène de Vienne, c'est la seconde qui se déroule sous une pluie battante.

Ce soir, le pianiste était accompagné d'un groupe "All-Stars" avec notamment Wallace Roney à la trompette (qui a "doublé" Miles Davis à Montreux en 1991 et sur cette scène en 2013) et Christian McBride à la basse. Ils ont  joué des thèmes issus de toute la carrière du pianiste, de Return to Forever à In a Silent Way (Miles Davis) en passant par un album hommage à Bud Powell.

Beaucoup d'improvisations et de virtuosité : une fin parfaite pour un très bon festival.

500 Miles High (from Light as a Feather)
Bud Powell
Lush Life (solo Saxe)
?? (solo trompette)
Tempus Fugit (? by Bud Powell from Remembering Bud)
It's About That Time

It's About That Time Jam

Chick Corea (p, k), Kenny Garrett (s), Wallace Roney (tp), Christian McBride (b), Marcus Gilmore (dms)

 

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