Le concert a finalement commencé à 20 heures.

Je ne vais pas entrer dans les détails de la musique et, je vais me contenter à ce qui est arrivé "hors-scène". 

Et si vous ne voulez vous faire votre propre opinion, cherchez une photo de mes billets par ici et saisissez les codes barres sur livephish.com/redeem !

Si les codes-barres ne sont pas visibles, demandez-moi ! Mais attention : premier arrivé, premier servi ;)

Je vraiment apprécié ce set. J'ai dansé tout ce que je pouvais sur Moma Dance, un de mes groove préféré, et aux autres affine. J'ai été plutôt chanceux pour ce qui est du choix des morceaux : Stash, Camel Walk, Free, Mound... C'était amusant de danser entouré de tous ces gens costumés. J'adore regarder le public danser comme s'il n'y a pas de lendemain et donc là c'était double dose de fun. 

En ré-écoutant le concert plus tard, j'ai remarqué que Trey a appelé Mike "Don Gordleone" pendant Poor Heart. En fait, c'était une blague en référence à la vidéo qui allait être diffusé à la fin du second set. Je ne sais pas si beaucoup de gens ont fait le raprochement à l'époque. Pas moi en tout cas.

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Portes se sont ouvertes à 18h30. 

La première chose à faire un soir d'Halloween à un concert de Phish, est de chopper le Phishbill. Pour ceux qui ne connaissent pas, Halloween est l'une des occasions les plus spéciales pour voir un show de Phish, car ils jouent trois sets au lieu de deux et, plus important encore, ils font un "costume musical" dans le second set. Cela signifie qu'au lieu d'enfiler des costumes sur scène, ils jouent un album eniter d'un autre groupe, la plupart du temps un truc "important" dans l'histoire du Rock'n Roll. 

Et dans ce contexte, la Phishbill est le programme de la soirée où l'album est annoncé, entre autres fausses publicités et divers articles. Le nom lui-même est un jeu de mot avec le Playbill des comédies musicales de Broadway.

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Ce soir, le concert de Phish était un peu spécial : c'était Halloween. 

En France, cette fête n'a pas d'ancrage historique donc cela reste centrée sur les costumes de monstres et le côté commercial. Je ne m'étais donc jamais déguisé pour l'occasion et la dernière fois que je me suis effectivement déguisé, c'était en tant que Billy Corgan pour mon premier concert en tant que guitariste (sur seulement deux). J'avais d'ailleurs fait jouer à mon groupe "Sample in a Jar" de Phish (je mettrai la vidéo dans le coin un de ces jours, si je remets la main dessus). 

Mais je ne pouvais pas aller à mon deuxième concert de Phish le soir d'Halloween sans respecté la tradition américaine. Tradition plus ouverte qu'on ne le pense de ce côté de l'Atlantique étant donné que cela ressemble plus à notre Mardi-Gras. Tous les costumes sont de la partie et pas seulement ceux de vampires, sorcières ou zombies.
J'ai eu la chance de pourvoir me faire prêter un déguisement de circonstance par une collègue de bureau : Luigi ! Comme il était un peu trop petit pour moi, il n'arrêtait pas de s'ouvrir à l'arrière mais avec un t-shirt vert Colorado '88 en dessous, ça faisait très bien l'affaire. Pour compléter le tout, je me suis laissé poussé la barbe pendant plusieurs semaines afin que je puisse la raser en une grosse moustache !

Je me suis vite mangé ce qui restait de la pizza de midi (j'adore le principe des doggy bag !) et j'ai pris le bus, habillé en Luigi donc, à 17h20. Le chauffeur m'a demandé si je savais faire le son des pièces du jeu. J'ai répondu que non mais j'ai payé mon trajet avec une grosse quantité de petites pièces de monnaie (je vous reparlerai d'ailleurs de monnaie plus tard) et ça a justement fait un son très approprié en tombant dans la caisse !

Il y avait plusieurs autres personnes costumées dans le bus. Je me souviens d'une jeune fille en zombie avec un lambeau de chair pendant de son visage !

Vers 18 heures, je me trouvais au guichet du Boardwalk Hall pour récupérer mes billets. J'étais un peu inquiet car le paiement n'avait pas encore été débité de mon compte, mais il n'y a eu aucun soucis. J'avais en mains le Saint-Graal pour les 3 nuits suivantes !

Devant le batiment, les fans de Phish se rassembalient et commençait à faire la queue avec des costumes très variés et parfois très élaborés et originaux. Comme je l'ai vu à Reading, l'ambiance était bonne enfant et amicale malgré la horde de fans le doigt en l'air, à la recherche de billet.

J'ai d'ailleurs été le témoin d'une scène qui restera marquée dans ma mémoire : un gars est arrivé devant une fille le doigt en l'air et lui a donné un billet. Oui, donné, comme ça. Sans rien attendre en retour. Il lui a donné un billet pour le concert d'Halloween de Phish et il est partie.

Ils appellent ça un "miracle" là bas.

La nuit ne se passa pas trop mal et j'ai finalement pu récupérer mes bagages le lendemain. Mais mon cou et mon dos n'allait pas mieux... 

Je ne me souviens pas pourquoi, mais il n'y avait pas de petit déjeuner à l'hôtel ce matin là. J'ai donc pris directement le bus pour Atlantic City et j'ai commencé ma balade sur Atlantic Avenue où je ai acheté un café avec des donuts. 

Puis, je suis allé sur le Boardwalk, la promenade en bois le long de l'océan.

Le temps n'était pas mauvais, la plupart du temps ensoleillé mais avec un vent froid qui n'a pas aidé mon cou à aller mieux. J'ai bien aimé le paysage avec la plage, les boutiques de souvenirs, les restaurants et, bien entendu, les casinos.

Le contraste entre les rues intérieures qui ressemblent à celles d'une ville normale (pourquoi ne les ai-je pas prises en photo ?) et les bâtiments le long de la rive était frappant. Plus on s'approche de l'océan, plus grand sont les bâtiments. Les casinos et les hôtels étaient énormes et décorés de manière extravagante. Le Taj Mahal Resort ressemblait à... euh... au Taj Mahal ! Un autre ressemblait à un colisée romain... Entre les décors et l'ambiance à l'intérieur des lobbies, j'avais l'impression d'être à Disneyland. Réellement irréel.

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Après mon dîner en solitaire, je suis rentré à l'hôtel, impatient d'arriver et de prendre mes médicaments.

Ma chambre avait deux portes. L'une à l'intérieur, donnant sur un couloir menant à l'entrée principale, et une à l'extérieur, menant directement sur le parking. Quand je suis arrivé, le réceptionist m'a dit d'utiliser celle qui mène directement à l'extérieur parce que la porte serait fermée à l'intérieur cette nuit. 

Mais quand je suis revenu à 22 heures, la porte ne s'ouvrait pas. La carte-clé ne fonctionnait pas. 

Je suis allé à la reception pour qu'il la re-magnétise, mais cela n'a pas mieux marché. Le responsable est venu avec moi avec son passepartout mais le problème venait visiblement de la serrure elle-même, et non des cartes. 

Il a donc ouvert le couloir pour que nous puissions utiliser la porte intérieure.

Super ! Elle s'est ouverte ! ... en partie !

Pendant ma sieste de l'après-midi, j'avais mis le loquet intérieur (un peu comme ceux avec la chaine mais celui-ci était en métal solide). Et quand je suis sorti par l'autre porte, j'ai oublié de le déverrouiller.

Inutile de dire que j'étais bien dans la merde. Il n'y avait pas moyen d'ouvrir la porte sans casser quelque chose. Après avoir essayé pendant une demi-heure, le gardien m'a proposé d'utiliser la chambre d'à côté pour la nuit et d'attendre la venue des réparateurs le lendemain matin. Eux pourraient ouvrir la porte extérieur. Cela ne me dérangeait pas, mise à part que toutes mes affaires et les médicaments pour mon dos, mon cou et mon rhume étaient dans l'autre chambre... 

 

En même temps ce n'est pas comme si j'avais le choix... Je me suis donc endormi comme j'ai pu en attendant le lendemain avec impatience.

Quand je me suis réveillé, le bus arrivait à Atlantic City. En tournant la tête pour voir la ville, j'ai senti une vive douleur sur ​​le côté gauche de mon cou. P..., mon dos commençait à peine à s'en remettre que maintenant je ne pouvais plus tourner la tête ?! L'émotion suscitée par ma rencontre avec Trey Anastasio à Philadelphie, la marche en tirant ma valise dans les rues et le trajet inconfortable dans le bus ont fini par ruiner mon cou...

PAR. FAIT.

J'ai raté le premier arrêt au Tropicana et je suis descendu au Bailey's. J'ai demandé en sortant deux exemplaires de Surrender to the Flow, un fanzine distribué gratuitement pendant les tournées. J'en avais souvent entendu parlé et je me suis dit que ça ferait plaisir à Gilles.

J'avais initialement prévu de marcher jusqu'à mon hôtel, mais j'ai finalement pris un taxi à cause de mon cou. Cela s'est avéré être une idée brillante vu que le Knight Inn où j'avais réservé n'était pas vraiment à côté du casino où je me trouvais. 

Je suis arrivé dans la chambre 114 et, pour soulager la douleur grandissante, j'ai essayé la solution du bain chaud et de la petite sieste. Sans grand succès.

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...le compte-rendu complet de mon séjour à Atlantic City l'année dernière arrive : je vais lancer dans les prochains jours un reportage "en direct du passé".

Du 30 Octobre au 2 Novembre, il y aura en effet plusieurs messages par jour, chacun rapportant les choses telles quelques se sont passées l'année denière. La seule concession est que l'heure des articles sera transposée à l'heure française. Cela signifie que ce qu'il s'est passé à 22:00 aux Etats-Unis sera affiché à 22:00, heure française. J'ai fait ce choix pour d'éviter les messages au milieu de la nuit et une "colision" avec les concerts d'Halloween de Phish de cette année à Las Vegas. 

 

Rendez-vous donc le 30 Novembre à Atlantic City !

Après presque trois mois très chargés, j'ai enfin trouvé le temps de continuer ma série d'articles sur mon voyage aux Etats-Unis pour voir Phish. Le pire c'est que je voulais vraiment partager cette rencontre au plus tôt mais je n'ai pas pût. Je vais essayer de reprendre un rythme de parution normal. Bref, désolé pour l'attente et, vu que c'est le premier article de l'année (il était temps), je vous la souhaite très bonne ! 

 

Mercredi 30 Octobre 2013 - Midi - Philadelphie, Pennsylvanie

Après un trajet de 2 heures, nous sommes arrivés à Philadelphie vers 12h15. De là, j'avais deux options : sauter sur le premier bus pour Atlantic City dès 12h30 ou attendre le suivant à 14h30. Je commençais à avoir faim et je ne voulais pas manquer l'occasion de faire une promenade dans les rues de Philadelphie (na na naaa, naaa... na na naaa, naaa...), j'ai donc pris mon billet pour le second.

L'un des fans qui étaient avec moi dans le bus m'a demandé si j'étais sur facebook pour que l'on reste en contact. Je lui ai donné ma carte avec mon nom, mon adresse et les liens vers mon site et la page facebook EU Phans de mon pote Holger (d'ailleurs, allez voir ses photos du réveillon du nouvel an au Madison Square Garden).

 

On rencontre de drôles de types à Philly

J'ai mis mon sac sur le dessus de ma petite valise à roulettes (quelle bonne idée de voyager léger) et à la sortie de la station de bus Greyhound, je suis parti à gauche. Arrivé au bout de la rue, je me suis arrêté au carrefour en regardant la ville autour de moi. Quand le feu est passé au vert, je me suis engagé sur le passage piéton. 

Et tout à coup, je me suis arrêté, les yeux grand écartés et ma mâchoire est tombée sur la route. More